L'éveil d'une orpheline

Mal à la tête...
J'avais très mal à la tête. Toute la nuit, j'avais pleurer, il le fallait bien, je tiens à garder mon jeu secret, mes yeux me piquent. J'ai passé la nuit à pleurer dans mon dortoir, et les filles qui s'y trouvent ont tenté de me consolés, c'était affligeant, vraiment... J'apprécie sincèrement leur attention, c'est très gentil de leur part, mais pourquoi le font-elles? Pour se donner bonne conscience! Ma vraie mère m'a laissée seule, et heureusement que mon parrain était là, heureusement qu'il était là...

Cela fait une semaine que je suis revenue à Poudlard, mon plan à fonctionné, Le tableau de Little Hangletton est désormais chez moi, j'ai mis du temps à le retrouver, mais c'est fait. Mais pour mes professeurs, cela fait une semaine que je suis orpheline. Mon père et sensé être décédé peu avant ma naissance, et ma mère, après avoir agonisé pendant des années, viendrait de mourir dans d'atroces souffrances. C'est amusant de voir comme les gens peuvent être naïfs... Le ministère refuse toujours d'admettre que La Dame Noire peut-être un danger, ils sont stupides...

Aux yeux de tous, je devais être en deuil. Ma mère devait être morte d'une maladie encore inconnue. Bizarrement, j'ai de la chance, je joue ma propre mère, ma personne, et leur future ennemie. S'ils savaient... Je m'asseyais, lentement sur le fauteuil en osier, la directrice, ainsi que la majorité des professeurs ont tenus à ce que je me repose sur les conseils avisés du psychologue. Je ris d'avance, mes yeux larmoyants et fixant le vague, j'attends qu'Adam Storn veuille bien m'ouvrir et me prendre en consultation.

Mon visage laisse paraitre plus vieux, mes yeux restent ternes, et ma chevelure laisse apparaitre des nœuds, je ne prends pas soin de mon physique, comme quelqu'un qui se laisserait dépérir, comme une orpheline dépressive que je suis pour eux. Je souris intérieurement, l'un de mes camarades vient de me souhaiter ses condoléances, je le remercie en essuyant mes yeux d'un revers de manche. C'est troublant, comment font-il pour ne pas voir le danger qui pèse sur leur tête? Pensent-ils que depuis la défaite du seigneur des Ténèbres, tout ira mieux dans le meilleur des mondes? Ils n'ont pas finis de creuser leur peine, moi je vous le dit...

Je suis juste à coté d'un passage secret, je pourrais peut-être m'enfuir après cette consultation, non? j'ai deux ou trois mangemorts à sauver des aurors, faut-dire qu'il ne sont pas très futé. je me tais et baisse la tête, Adam vient d'ouvrir cette P**** de porte et m'incite à entré, je vais pleurer légèrement, histoire de l'apitoyer...

-Merci de m'accorder un peu de votre temps, Mr. Storn... murmurais-je si bas que je suis sur qu'il n'a pas du tout comprendre.

Quoi de plus affligeant qu'une élève qui souffre. La pauvre petite venait de perdre ses parents. Adam, attendrit par son regard enfantin la fit s'asseoir dans un canapé prévu à cet effet. Il fit le tour du bureau et s'installa en face d'elle sur un fauteuil. Il prit une tasse de thé et en proposa la jeune fille. Après avoir établi un climat de confiance, il sortit quelques grandes feuilles avec des choses plus proches de tâches que de dessins. Il les posa sur un coin de la table sans doute allait-il les utiliser plus tard. Puis après avoir sortit son petit bloc note avec un stylo il lui demande :

" Tu peux te confier à moi en toute sécurité, tu sais ? J'ai aidé de nombreuses personnes à s'en sortir et je peux te jurer qu'il y a certaines personnes qui étaient au bord du gouffre. Je te préviens dès lors n'essaie pas de me mentir car je m'en aperçevrais. tu veux quelques choses , si tu veux bien remplir ce formulaire."

Adam sentait bien que cette jeune fille n'était pas comme les autres mais après tout il en a vu beaucoup des patiens étranges. Il ne chercha pas plus loin dans ses pensées et décida d'évoquer avec elle ses problèmes.

" Comment tu le vis depuis que tes parents nous ont quittés ?"

" Comment tu le vis depuis que tes parents nous ont quittés ?"

Je fis comme si cette phrase était un choc, mes yeux s'emplirent de larmes, et mon rythme cardiaque s'accéléra. C'était facile pour moi, j'étais métamorphomage depuis longtemps et j'étudiais les émotions humaines depuis près de dix ans. C'était mon domaine, je continuais de jouer le jeu. Laissant parler celle que j'incarne, ma propre fille, m'imaginait morte était amusant, encore plus lorsque je dois le faire d'un point de vue lointain.

"-Que voulez-vous que je dises? Que tout va bien? je ne me suis jamais sentie aussi..." j'hésitais sur les mots, c'était tout de même assez difficile de s'exprimer sur un sujet tel que la famille. "vide..."

Que dire de plus, je suis censé avoir perdue mes parents, il faut bien être convaincante, non? je m'arrête là, Adam m'observa un instant, il avait l'air sincèrement désolé, il est pourtant gentil... c'est étrange, comment peuvent-ils être ainsi alors qu'ils ont participé à l'assassinat de mon prince? c'est une question qui restera surement sans réponse, hélas...

Je fixe les orbes brunes du psychiatre avec hésitation, il semble comprendre car il me lance un regard compatissant. cela ne doit pas être facile pour lui non plus...

Adam cernaît à présent un peu plus la situation d'Angélique, ce n'était qu'une enfant, elle avait subi un trouble psychologique important, il se devait de la conseiller et l'orienter.

"Dans la vie, il faut savoir faire face à de nombreuses contraintes. La mort de tes parents, c'est comme une page qui se tourne, certes elle t'a fait mal, mais il faut continuer d'avancer. Les premiers temps, ça sera dur pour toi de te faire à l'idée qu'ils aient disparu, tu vas d'isoler, être un peu agressive avec tes proches. Il faut que tu en parles, c'est le meilleur moyen de t'aider à oublier. Fais d'autres choses, pendant un moment, fais ce qu'il te plaît !!! C'est un passage très dur, mais malgré cela il faut aller de l'avant et laisser les douloureux souvenirs derrière toi. "

Il n'est jamais facile de donner des conseils à une enfant. Plusieurs éléments avaient étonné Adam. Elle se comportait comme une femme et pas comme la jeune fille qu'elle était qui était très faible point de vue émotionnel. C'est vrai après tout une jeune fille de 17 ans, après un tel choc, n'ira pas voir un psychologue en premier temps. Qu'importe, son regard qui croisa le sien lui fit des frissons dans les dos. Ses yeux étaient si expressifs . . . C'était le second cas qu'Adam avait rencontré jusqu'ici où il était confronté à ce genre de situation.

"Tu es grande, forte, tu vas t'en sortir, mais pour cela il faut que tu admettes la vérité, que tu ailles voir tes proches, leur confier tes émotions, surtout ne t'issoles pas et ne fais pas de bêtises même si d'autres personnes t'incites. AFais confiance à tes amis et ta famille pour te reconforter, tu es triste et c'est normal. Dès que tu sortiras, tu vas voir une personne à laquelle tu tiens vraiment et parles lui, faites vous un après midi, ... Tu reprendras rendez-vous pour me tenir au courant. Tu sais qui c'est qui va t'accueillir ?"

"Tu es grande, forte, tu vas t'en sortir, mais pour cela il faut que tu admettes la vérité, que tu ailles voir tes proches, leurs confier tes émotions, surtout ne t'isoles pas et surtout ne fais pas de bêtises même si d'autres personnes t'incite. Fais confiance sur des amis et ta famille pour te réconforter, tu es triste et c'est normal mais dès que tu sortiras, tu vas voir une personne à laquelle tu tiens vraiment et parles lui, faites vous un après midi, ... Tu reprendras rendez-vous pour me tenir au courant. Tu sais qui c'est qui va t'accueillir ?"

je n'avais jamais entendue autant d'ânerie en si peu de temps. Aller voir ses proches, soit, a-t-il au moins lus mon dossier? je suis orpheline, seule, sans personne, et j'ai seize ans, je dois me gérer seule désormais...
Ne pas faire de bêtises, même si des gens m'y incitent, parler à mes amis. Je n'ai pas d'amis, mais l'avantage, c'est que je ne suis pas ainsi. Je ne suis pas orpheline, enfin, pas celle que je prétends être, il est vrai que ma mère est morte, mais mon oncle s'est parfaitement occupé de moi. C'est tout de même grâce à lui que j'en suis là aujourd'hui, Nathan Rosier, je promets de déplacer ta tombe une fois ma mission accomplie, et tu seras aux champs d'honneurs!

Je sortis de mes pensées, pour m'apercevoir qu'Adam storn me fixait avec appréhension, je sentais les larmes coulaient abondamment sur mes joues... je ne les avaient même pas déclenchés. Je n'aime pas la solitude, et cela se reflète sur mes émotions. Mais tout sera bientôt fini, Tom sera de nouveau prés de moi, et Ma famille, aussi lointaine soit-elle, sera fière de moi. Je le sais, il me faudra juste les larmes des vainqueurs, cela sera le plus dur à trouver, mais j'y parviendrait, je le sais, j'ai toujours réussit...

"Je suis émancipée, Mr... je suis seule à présent..." d'autres larmes perlèrent sur mes joues, elles viennent si facilement.

Je lissais la jupe de mon uniforme, entachée de larmes salées, et serrant les poings, je me mordais la lèvres inférieur. Pourquoi dois-je faire tout cela déjà? ah oui, j'ai due camoufler le cadavre de l'une de mes victimes, et je l'ai fais passer pour moi vieille. Je me demande si tout cela marcherait si l'ancien directeur, Albus Dumbledore était toujours en vie, surement aurait-il déjouer mes plans la première fois que j'ai commis une erreur, mais maintenant, plus personne ne pourra m'arrêter, Foi de Lorelei!

Je renifle bruyamment, mon corps agit désormais comme si j'étais réellement dépressive, ma tête me fait de nouveau mal, ou peut-être juste plus que tout-à-l'heure, je l'ignore...

Adam allait à présent réaliser une séance de sophrologie. Adam s'approchait d'Angélique et lui posa la main sur l'épaule en lui indiquant de venir s'allonger sur le canapé. Il lissa ses cheveux avant de poser sa tête délicatement sur l'oreiller. Ce genre de méthode facilite des moments difficiles psychologiquement. L'hypnose permet de consoliter un trouble profond.

"Angélique, imagines toi dans un lieu paisible ou personne ne te déranges, tu es allongée, il n'y a aucun bruit, juste ma voix qui te guide. Tu es bien, dans un instant tu vas te retrouver dans un couloir, au bout de ce couloir tu vois une porte rouge. Tu sens qu'il y a quelques choses de mal derrière, alors recul doucement. Tout doucement, retourne toi, une lumière t'attires vas-y. Ouvres la porte qui est en face de toi. Bien à 3, tu vas de te retrouver dans une salle, plutôt claire avec ta mère. 1 . . . 2 . . . 3 . . . Angélique décrit moi la scène qui se déroule sous tes yeux."

Elle était toujours allongéé et au fur et à mesure de notre séance des larmes vinrent à ses yeux. Elle avait des émotions aussi fortes que les réelles c'était impresionnant. Adam savait quand cas de problème un simple décompte suffirait à la rammener au monde réel. Tout en l'écoutant, il s'était levé et avait éteint les lumières de la salle, fermait les rideaux et allumait une simple bougie près d'eux.

"Angélique, imagines toi dans un lieu paisible ou personne ne te déranges, tu es allongée, il n'y a aucun bruit, juste ma voix qui te guide. Tu es bien, dans un instant tu vas te retrouver dans un couloir, au bout de ce couloir tu vois une porte rouge. Tu sens qu'il y a quelques choses de mal derrière, alors recule doucement. Tout doucement, retourne toi, une lumière t'attires vas-y. Ouvres la porte qui est en face de toi. Bien à 3, tu vas de te retrouver dans une salle, plutôt claire avec ta mère. 1 . . . 2 . . . 3 . . . Angélique décrit moi la scène qui se déroule sous tes yeux."

Je ne supportais pas l'hypnose, parce qu'elle me rappelait toujours mes échecs...

**La pièce où elle se trouvait était sombre, éclairée simplement par les feux brulants des torches accrochées aux murs de pierre. Il faisait nuit dehors, pourtant, les rideaux d'emeraude liquide étaient tirés, et les rayons de la lune ne formaient qu'un long filet d'argent sur le sol de marbre. Il y avait un lustre au plafond, un lustre de cristal, dont les perles scintillante carillonnaient à cause de la brise légère qui s'était produite lorsqu' Angélique avait ouvert la grande porte. La jeune femme, vêtue de sa longue robe à corset noire, s'avança vers le fond de la pièce. Ses pas résonnaient comme en échos contre les parois. Au fond, une silhouette se détachait d'un paysage lugubre et attirant, cette même pièce, simplement éclairé par la lune, dévoilant sa plénitude à travers la fenêtre ouverte.

L'être peint se rapprocha à son tour, le tableau était fait à hauteur d'homme, et semblait plus grand que la jeune femme. Il afficha un sourire légèrement heureux et salua, d'un signe de tête, l'arrivante.

-je t'attendais, Cassandre, cela fait longtemps que nous ne nous sommes point vu...

-Oui, mais je suis de retour, Tom.

Cette simple phrase avait été la dernière qu'Angélique avait dite à Tom, à travers ce tableau, peu avant la défaite de Voldemort. Il l'avait convoqué afin qu'elle prévienne sont Parrain de l'assaut de Poudlard. C'était la dernière qu'elle avait réellement échangé avec Lord Voldemort par le biais du tableau de sa jeunesse. Les larmes affluèrent à ses yeux tandis qu'elle décrivait son paysage inventé au psychiatre. Décidément, elle n'aimait pas ce moyen, l'hypnose ne faisait que ramener ce sentiment de culpabilité.

-Je suis content que tu ailles bien, tu es toujours aussi belle lorsque tu souris...

-et toi un très bon menteur, mais c'est gentil. Ils riaient souvent ensemble de ceci, leur contact n'existait pas, bien qu'elle ait déjà embrassé le tableau de Tom, ce jour-même, pour lui souhaiter bonne chance.

Ce fut la dernière fois que le visage animé du tableau afficha réel sourire, car Voldemort l'appréciait réellement, cette petite femme, capable du pire pour lui. Depuis, le tableau n'était plus animé, ou très peu, et ne faisait que fixer la jeune femme de ses orbes ténébreuses, comme s'il cherchait à comprendre ce qui pouvait encore la motivé de l'aider à renaitre une fois de plus.**

"ma mère me sourit, et me dis que le violon n'est pas correctement accordé..." j'inventais une scène, ou plutôt, modifié cette scène, car ma tante, Bellatrix, se plaignait que mon instrument faisait un drôle de son et que la musique ne correspondait pas à la gloire du seigneur des Ténèbres.

Angélique toujorus allongée, s'était éprise d'une grande tristesse. Voyant que l'hypnose ne le menait pas à ses fins, Adam décida d'y mettre un terme. Angélique rouvrit doucement les yeux et jetta un regard plein de pourquoi sur lui.

"Tu t'accroches à ton passé, tu n'est encore qu'une enfant et de plus tu es seule, livrée à un monde cruel et sans pitié. Ton coeur est déchiré par une douleur immense. Sans personne pour t'aider, il faut que tu t'accroches à une chose, un lieu, même une musique qui te sont chers. Oublies, . . . personne ne t'en voudras si tu prends un peu de temps pour repenser à tout cela au calme. Maitenant en étant le plus sincère possible, dis moi tout ce que tu as sur le coeur.Tu peux tout me dire, cet entretien est privé, ce que tu diras restera entre nous"

Adam rouvrit les rideaux et ralluma les lumières. Au dehors, les premiers flocons de l'hiver virvoletaient dans le vent. La cheminée au coin de son bureau projetait une lumière orange dans la pièce. Cette jeune fille avait ému Adam. Son cas, tragique, l'avait beaucoup interressé.

"Je ne connaissais pas personellement tes parents mais d'après ce que j'ai entendu dire, c'étaient des gens bien ... "

"Je ne connaissais pas personnellement tes parents mais d'après ce que j'ai entendu dire, c'étaient des gens bien ... "

Des gens biens? Angélique l'ignorait, mais son tuteur, lui, l'était...
Nathan rosier avait prit d'énorme risque pour elle. Tout d'abord, il l'avait éduqué comme sa propre fille, au péril de sa vie, lui avait enseigné tout ce qu'elle savait aujourd'hui, et bien sur, l'avait entrainé chez le seigneur des Ténèbres.

-Vous savez, mon père à combattu durant la guerre, il était souvent silencieux après... Les seules fois où il sortait de sa léthargie, c'est lorsque nous jouions de la musique, mère et moi... Je me souviens qu'il riait quelque fois avec nous, lorsque nous jouions la berceuse de maman... Mais cela ne sert à rien... je n'arrives plus à jouer sans eux... des larmes roulèrent sur ses joues, pour venir s'échouer sur ses manches.

Angelique se leva et vint jusqu'à la fenêtre, elle souffla légèrement dessus et de la buée s'y forma, alors, délicatement, elle traça sur le vitrail, d'une splendide calligraphie, un R majuscule. Celui d'une personne chère à son cœur. Une nouvelle larme, scintillante par la lumière extérieur, vint caresser son visage pour disparaitre ensuite glisser le long de sa nuque et s'échouer sur son épaule. la jeune fille fixa le lointain de Poudlard à travers l'ouverture de verre, s'échappant mentalement du lieu.

-Vous devez surement en entendre tous les jours, depuis l'après guerre, je suis vraiment désolé de vous importunés de cette manière. Vous avez déjà fais tant pour moi...

" Non aucunement, ça ne me déranges pas du tout que tu sois ici, au contraire, tu as une bonne raison. Dis moi ce R, il signifie beaucoup pour toi,n'est-ce pas ? Essayes de jouer du piano, même si tu ne sais plus, ce n'est pas grave au fond de toi tu sais encore en jouer, commences, tu verras ça reviendra tout seul "

Adam sourait à la jeune fille, il en avait appris beaucoup sur elle et sur sa vie en peu de temps et il voulait approfondir pour combler le vide qu'elle avait ressenti à la mort de ses parents. Adam avait l'impression que c'était une jeune fille pleine de secrets lui donnant un aspect tout à fait mystérieux. Elle ne lui disait pas tout, et parfois, il est presque sûr qu'elle soit loin de la vérité. Mais bon il n'est que psychologue, et son sourire enfantin cachait très bien l'être très sûr de lui qui résie en elle. ( Schyzopjrénie ?) Ce "R" qu'elle avait tracé sur la vitre, lui rappelait une chose qu'elle garde dans son coeur. Adam avait raison sur ce sujet, Angélique savait beaucoup de choses mais elle ne lui dévoilait, mais pourquoi cela ?. Il ne connaît même pas la moitié des personnes qu'elle connaît et ça l'aiderait beaucoup pour devinait ce qui la tourmente et lui trouver un remède efficace. Adam avait remarqué qu'elle ne se comportait pas trop comme une gamine de 16 ans, peut-être est-elle très mature mais bon cela est étrange quand même . . . Il comptait passer plus de temps avec cette jeune fille et elle était son dernier rendez-vous de la journée.

" Non aucunement, ça ne me déranges pas du tout que tu sois ici, au contraire, tu as une bonne raison. Dis-moi, ce R, il signifie beaucoup pour toi, n'est-ce pas ? Essayes de jouer du piano, même si tu ne sais plus, ce n'est pas grave au fond de toi tu sais encore en jouer, commences, tu verras ça reviendra tout seul "

Angélique eut un rire amer mental, ce R ne comptait pas "beaucoup" pour elle, il était toute sa vie, son unique raison de vivre dans ce bas-monde. C'était pour lui qu'elle faisait tout cela, pour lui qu'elle était devenue la Dame Noire, pour lui qu'elle allait donné sa vie. Elle prit une expression blessée et mélancolique, fixant toujours la fenêtre de son regard azur. La jeune fille baissa la tête, et sa frange dorée vint cacher ses yeux, alors que des larmes d'argents filaient de nouveau sur ses joues. Une chanson vint hanté son esprit, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas écouté, cette superbe ballade sur laquelle elle avait dansé il y a longtemps, c'était avec Malfoy si ses souvenirs étaient juste. Une fête avait été organisé pour la première résurrection de Lord Voldemort, et Cassandre avait valsé avec tout le monde, tout le monde, hormis ce R. Lui, l'avait fait danser plus tard, une fois tous les deux seuls.

"Mr... Est-ce que... Est-ce que vous pourriez..." elle hésitait, mais si elle ne la jouait pas tout de suite, elle allait la perdre pour de bon." pourriez-vous... me prêtez un piano?"

Évidemment, elle ne put s'empêcher de rougir, C'est pas tous les jours qu'on demande au Psy de nous trouver un piano sur le moment, en pleine séance...

Contre toute attente, Angélique ne sut plus que faire, elle s'était préparer à tout en venant ici, mais pas à rester sans idées, et encore moins prise au piège par une vulgaire chanson. Cela l'énervait que plus, et les larmes de rages perlèrent au coin de ses yeux, elle frappa violemment contre la vitre, se brisant trois phalange au passage. La jeune femme sentie d'autres larmes coulaient sur ses joues, tandis que la douleur remontait dans tout son poignet, puis son bras. Elle se mordit la lèvre inférieur pour tenté d'oublier la douleur de sa main, mais rien à faire!

Il lui fallait rapidement jouer cette mélodie, ou alors, elle perdrait surement ses dons à tout jamais...

Adam cernait de plus en plus son caractère et les événements qu'elles avaient pu vivre. Il la regardait tout en essayant d'approfondir davantage son analyse . Pendant qu'il était en train de réfléchir, elle se dirigea vers la fenêtre et lui demanda :

"Mr... Est-ce que... Est-ce que vous pourriez...pourriez-vous... me prêtez un piano?"

Quelle drôle de question ! Ils venaient de parler de la lettre "R" et elle voulait jouer du piano. Mais Adam savait à quel point il est vrai qu'une chanson peut reveler beaucoup de choses sur un individu. Elle eut beaucoup de chance, car en effet, il y avait un piano dans le bureau. C'était un piano debout d'une finition remarquable, bien accordé. Adam retira la couverture qui le recouvrait. Mais en se retournant, il vit qu'elle s'était blessée. Il vit des morceaux de verre au sol et lui demanda la raison:

" Mais pourquoi as-tu brisé cette vitre ?"

Elle devait vraiment avoir une grande peine pour se comporter ainsi. Il quitta la salle quelques instants, puis revint avec le nécessaire pour la soigner. Il posa la sacoche sur la table et fut faciné par sa manière de jouer. Il était transporté par sa musique, mais il fallait la soigner, il attendait alors une période plus plate dans la chanson pour pouvoir lui demander, puis il lui dit :

"Tu joues magnifiquement bien, mais il faut soigner tes blessures..."

"Tu joues magnifiquement bien, mais il faut soigner tes blessures..." déclara le psychomage.

Angelique sursauta, elle l'avait quasiment oublié. Pour ainsi dire, elle était partit dans son univers, la musique l'avait emporter loin de Poudlard et de ses maux. Loin de cette guerre qui n'en terminerai jamais, et auprès du seul être qu'elle avait toujours aimer : Tom Marvolo Riddle. Ce n'était pas comme si la thérapie fonctionnait réellement, non, elle en avait rien à faire. Mais l'hiver en lui même, et les fêtes la rendaient nostalgique. Elle avait toujours fêter Noël chez elle ou à Little Hangleton, de plus, le 31 Décembre était pour bientôt aussi. L'anniversaire de son défunt amant la bouleversée à chaque fois, et bien qu'elle ait le tableau de celui-ci dans son manoir, la peinture avait décidé de se taire depuis des années, la laissant seule dans sa peine. Elle ferma doucement les yeux, reprenant ses esprits, aussi lointains soient-ils, et cessa de jouer. Elle tendit ensuite la main, et se laissa faire, continuant de fixer, hagarde, le clavier désormais sanglant du piano sur lequel elle venait de jouer la Ballade favorite de Tom. Délicatement, elle le laissa prendre sa main et commencer à la soigner de manière moldue, comme quoi, les psychomages n'était pas forcément des infirmiers capable de soigner n'importe quelle plaie d'un coup de baguette, tout le monde ne s'appelait pas Pomfresh!

-Merci... pour le pansement, et aussi pour m'avoir écouté... s'exprima-t-elle faiblement, retenant de faux sanglots.

elle hocha la tête et quitta le médecin des esprits malades. Elle referma doucement la porte derrière elle et utilisa un passage secret inconnus de la plupart des professeurs pour fuir et rapidement rejoindre sa tour. laissant Adam seul dans ses réflexions et sur son travail acharné qu'allait être de trouvé le moyen de la sortir de sa peine éternelle. Celle de l'éveil... d'une orpheline!

Adam était troublé que la séance est pris fin. Il se penchait longuement sur la question du comportement de cette jeune fille. Il n'avait jamais vu un tel comportement depuis qu'il travaillait ici. Après qu'elle ait quitté la pièce, il resta immobile puis choisit de s'asseoir sur son fauteuil en osier. Il approcha la table de sa chaise et remit ses notes au propre. Finalement entre le psy et la jeune fille, c'était sans doute le psy le plus troublé après ce rendez-vous. Après avoir fini sa remise au propre, il décida de nettoyer son piano. Après qu'il soit propre, il ne put s'empêcher de se mettre à jouer le même air que la jeune fille avait entonné un peu plus tôt. Cette mélodie le fit beaucoup repenser à la jeune fille. Il se leva et mis la main sur le "R" qu'avait dessiné Angélique sur la vitre. Il rangea les papiers dans un dossier et il inscrit le nom de "Castle" sur la tranche. Il le déposa dans l'étagère derrière lui. Il ferma les rideaux, éteignit les lumières. Il donna un tour de clefs et partit dans l'obscurité du couloir avant de rentrer tranquillement chez lui, dormir d'un sommeil réparateur bien mérité.