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 Un masque, Une clef, la vérité ou autre chose? (PV libre)

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Angelique Castle
Elève Gryffondor sixième année
Elève Gryffondor sixième année
Angelique Castle


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MessageSujet: Un masque, Une clef, la vérité ou autre chose? (PV libre)   Un masque, Une clef, la vérité ou autre chose? (PV libre) Icon_minitimeLun 7 Mai - 13:23

Un Masque


Le calme régnait, mais ce n'était évidemment qu'un masque. La place était vide de toutes forme de vie humaine. Hormis le chant éternel des oisillons réclamant la becquée nocturne, hormis les sons des rongeurs dévorant le bois et ses fruits, hormis le souffle tiède de la brise, rien ne perçait ce calme humain qui dévorait en son entièreté le Hydeparc. Les arbres se mouvaient dans une danse identique à leur semblable, en accord parfait. Cette valse majestueuse qui faisait frémir les feuillages dans un chant doux et irréel, comme celui des haut-elfes, cette légende presque vivante à travers les années. Et au centre de cette étendue verte, trônait un majestueux lac turquoise. Le crépuscule, un spectacle magnifique lorsque celui-ci se reflète sur l’eau pour donner sa teinte orangée à l’étendue bleu. L’astre nocturne n’allait pas tarder à se lever pour plonger cette partie du monde dans les ténèbres. Ce théatre silencieux et mélodieux à la fois s'étirait magnifiquement bien, sans magie, et pourtant, elle était là, imperceptible, dans cet univers si paisible et bucolique. Et tout cela ne cessait de briller au plus, comme un appel, un ode majestueuse qui priait aux êtres vivants de s'endormir avec douceur, telle une mère berçant son bambin au creux de ses bras. Un son pourtant different se mêla à cette fabuleuse agitation de la nature, un son miraculeux et clair. Cristallin et pure, celui d'un chant funèbre si rare qu'il semblait être un événement de marque pour ce parc.

Le pas lent, mesurée, presque frolant le sol dans un vol quasiment parfait, la créature qui s'avançait jusqu'au parc était surement la seule et unique présence de réelle magie en ce lieu. Depuis plus de trente ans, cette créature avait porter un masque quasiment inchangé et pourtant mouvant, toujours different, mais le même, celui d'une autre qu'elle. Mais aujourd'hui, En ce jour saint pour les moldus qu'était Pacque, elle avait retirer cette protection grotesque qui lui permettait de rester l'unique et les milliers. C'était une première et surement une dernière soirée en tant qu'elle même. Elle, Cassandre Lorelei Rosier, métamorphomage depuis sa naissance. Elle quittait enfin ces identitées multiple servant à ramener son amant et seul amour à la vie. Elle quittait enfin ce masque protecteur qui la cachait des autres, et ces habituelles robes moldues et simple de sorcière avait été remplacés par celle qu'elle portait au temps de la guerre. Lorsqu'elle n'avait encore que 19 ans, et que le seigneur des ténèbres était réapparu, la prenant sous son ailes. D'un bleu outre-mer, elle restait medievale, mais possedait une vraie traine dans son dos, alors qu'un pans d'argent se mouvait à l'avant, retenu par un bustier de soie grise. Les longues manches évasée semblaient uniquement tenue à ses coudes et brillait d'un éclat étrange due aux petites pierres qui les composaient avec douceur. Sa poitrine n'était plus si consequente que sous ces apparences imaginaires, mais elle était ronde et bien proprotionnée, retenue dans cette dentelle d'argent et de bleu. Sa peau de porcelaine était légèrement rosée, et son visage un peu plus rond. Elle avait conservé cette jeunesse qui la caracterisait, mais elle avait reprit son apparence d’antan, ses cheveux clair, mitigé entre le châtain et le blond, très long, étaient noué en une simple tresse fleurit. Et ainsi, malgré la fin de tous ces charmes habituels, elle n'en paraissait que plus belle encore.

La jeune femme marchait sur l'herbe verte, ses pieds nus des talons qu'elle avait laissé contre un chêne, un peu plus loin, sentait cette douceur fraiche des brins la chatouiller comme une enfant. Elle avançait d'un pas songeur vers le sud du lac, alors que l'unique saule du parc dansait sur la brise. Ses yeux gris/améthyste effleurer la surface de l'eau, donnant cette impression de légèreté à son regard. Les Rosier étaient connus pour leur coté lunatique, et elle était désormais l'unique héritière de ce cœur étrange, noir et blanc, gris. Elle s’arrêta, silencieuse, son chant s'était tue lorsqu'elle avait franchit la barrière d'arbres qui l'avait cacher tout du long. Inspirant l'air tiède, elle reprit sa marche, vers le lac turquoise qui l'attirait avec douceur dans cette étreinte docile. Doucement, dans une lenteur calculée, la jeune femme frola l'eau du pied pâle qui était le sien, le froid qui la saisit fut l'un des plus grands contact qu'elle eut depuis longtemps. Elle qui ne ressentait plus qu'un immense vide en sa poitrine, ce froid, cette eau, était celle de la rédemption. Un peu plus, elle posa le pied au fond de l'eau avant de faire de même pour l'autre. Ses cheveux flottaient déjà à la surface de l'eau, et sa robe avait déjà couler, se mouvant à chacun de ses pas sous l'eau glaciale du lac. Plus elle avançait, et plus le froid s'étendait sur elle comme un étau mortel qui l'enserrait amoureusement. Elle fut bientôt arrivée à la moitiée de son corps, son intimité goutant enfin la fraicheur violente de cette eau si étrange qui semblait vouloir violer sa peine et son esprit.

Encore deux pas. Et l'eau atteignait désormais son ventre, détendue, comme si rien le pouvait plus l'atteindre, elle laissa ses doigts parcourir la surface du lac dans une caresse. Les voiles blancs et translucide de sa cape volait à grés de la brise eux aussi, éffleurant l'eau, créant de légères ondulations sur ce miroir naturel. Cassandre leva ses yeux si clairs vers le ciel à présent sombre, où seule la lune et ses filles pouvaient apparaitre et la juger sans préjugés. Elle entrouvrit ses lèvres, si roses, si belles avant d'entamer un chant rare, celui que seul deux personnes avaient put entendre dans leur vie. La première était morte, pour le pouvoir, la seconde, était le meurtrier, pour la paix. Quelle douce ironie, le bon et le mauvais. Mais qu'est-ce donc? Elle ne savait pas, était-elle mauvaise alors qu'elle sauver Tom? Etait-elle mauvaise de vouloir ramener l'homme qu'elle aimait? Ne disait-on pas que l'amour est la plus puissante des armes? Elle l'ignorait, mais elle savait que cet amour là serait eternel, et jamais elle ne pourrait se résoudre à l'oublier. Alors, en attendant, elle se cachait, bucher, et tuer dans l'ombre, toujours dans l'ombre, parce qu'elle y était née. Son chant funèbre s'éleva dans les airs, jouant avec la brise et ses notes glissèrent sur les feuilles des arbres. Sa voix, aussi claire que ses yeux, était douce, miroitante, comme son propre reflet dans l'eau. Mais était-il aussi beau que ses désirs d'aimer? ça, elle ne pouvait le savoir elle même, et elle ne désirait pas non plus que quelqu'un d'autre que lui ne lui apprenne, mais pour une fois. Rien qu'une fois, elle voulait connaitre cette sensation de libertée sous son vrai nom, son vrai visage.

"Far in the light I can see it, In every scene of the night. A tiny feather of love. I Gotta go, destiny never find the way for me, my love. Even in the night I see your face in the dark... So I never lose my way to you... Never close your heart, the light is always here. Time goes by, we will never stay the same, now we'll come so far, from love melody..." Cette chanson était l'unique, sa création, son amour. Et, inconsciemment, elle jeta son masque au loin...
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