Librairie, livre de plaisir et lit grinçant. PV Dame Noire

Le soleil miroité sur l'eau du ruisseau au bord duquel Robert s'était installé pour jouir du calme omniprésent et de la nature verdoyante présente. Robert avait toute la journée devant lui pour jouir des plaisirs fortuits de la nature. Il avait décidé de pique-niquer au bord de l'eau avant de se rendre sur le Chemin de Traverse pour acheter le dernier livre de Jessy Tourdesac, petite-fille de la célébrissime Bathilda Tourdesac, historienne de la magie de renom disparue durant la Grande Guerre. Avec le beau temps, la journée promettait d'être belle.
La matinée passa rapidement entre le ramassage de quelques plantes pour son cours de botanique et le choix d'un lieu où déjeuner. Il était donc l'heure pour le jeune professeur de se rendre sur le lieu le plus fréquenté de toute la gente magicienne Britannique : le Chemin de Traverse. Un petit "ploc" plus tard, Robert était dans l'allée. Les échoppes en bois brillaient de milles éclats. C'était la bousculade devant la boutique d'accessoires de quidditch : le tout dernier Nimbus venait de sortir. Cela réjouissait toujours autant le prof' de venir sur cette allée magistralement connue, à juste titre, et toujours pleine de vie. La librairie était tout au bout du chemin, un peu avant Gringott's Bank. Le jeune homme s'engagea donc. Les pavés de l'allée était constamment nettoyés : les commerçants usaient toujours de sortilèges de nettoyage pour donner la plus belle vision possible de leur boutique et attirer un maximum de clients. Robert pénétra dans la boutique. Des piles de livre se trouvaient ici et là. Le comptoir ressemblait plus à un débarras qu'à un réceptacle à argent. Le jeune homme avança en évitant soigneusement de marcher sur quelconque ouvrage qui se serait situé sur son passage. Il passa à un côté d'un groupe de groupies hystériques qui se battaient pour attraper le dernier exemplaire de "Beau Goss Magic" dans lequel le batteur de l'équipe de Quidditch de Nouvelle Zélande posé en première de couverture. Le vendeur essayait tant bien que mal de séparé deux d'entre elles sans se prendre un coup de pied ou autre coup pouvant provoquer une douleur quelconque. Après quelques pas, Robert arriva dans un endroit plus calme que le reste de la boutique. Il commença alors sa recherche. Bien qu'il ne soit pas dans le rayon "Histoire de la Magie" dans le quel se trouvait sûrement le livre de Tourdesac, il chercha dans l'espoir de trouver quoi que se soit qui puisse lui être utile. Son regard fut alors attiré par une couverture qui brillait et d'où sortait des petites étoiles. Il s'approcha et sortit l'exemplaire. Il lut le titre : "Plaisirs défendus et 30 minutes de pur orgasme". Quand il lut ça, Robert pensa de suite au cochon, animal qui pouvait avoir un orgasme d'une demi-heure... Les truies étaient des privilégiés dans le règne animal. Il ouvrit le livre et tourna les pages. Sur chaque page, des dessins, des conseils, des exemples. C'est au moment où la photo d'une jeune femme se faisant pénétrer sur une chaise apparaissait que Robert sentit une main aux fesses....

Il y avait déjà dix bonnes minutes que la jeune femme s'était vu obligé d'échapper à un élève de sa maison, allant tout droit dans la librairie du chemin de traverse. Pourtant, elle ne craignait rien, mais c'était un réflexe, elle oubliait facilement quand elle était sous le personnage d'Angelique ou elle-même, les deux étant en fin de compte lié. Pour cette journée assez spéciale, elle avait prit l'apparence d'une belle femme brune au teint de pèche et aux grands yeux verts. portant simplement un jean moulant et une camisole blanche, elle avait noué ses cheveux mi-longs avec un ruban, et semblait comme une amazone, sa poitrine mise en avant par le bouton du haut non fermé.

Elle soupira d'aise en sentant l'odeur vieille du papier et de l'encre, c'était pour elle comme un retour dans le passé, ses souvenirs de son parrain lui enseignant l'écriture avec une douceur infinie. Cette nostalgie lui rappela qu'elle avait une mission importante, ramener Tom Riddle à la vie, pour cela, elle cherchait avant tout à trouver un livre parlant de la peinture ensorcelée. Elle se promenait donc dans les rayons lorsqu'un jeune homme fit irruption dans son champs de vision. Ses cheveux bruns retombait avec indolence sur son visage plongé dans un livre. Elle n'arrivait pas à voir ce qu'il lisait, mais de dos, il ressemblait incroyablement à son défunt amant. Elle savait bien sur qu'il était impossible pour elle d'aimer qui que ce soit, hormis son dulcinée décédé, cependant, le jeune homme était attirant. Alors, elle utilisa un stratagème assez comique, d'un sortilège informulé, elle noua son bracelet à la couture arrière du pantalon de celui-ci, effleurant son superbe postérieur.

"Excusez-moi... je... je suis vraiment désolé mais j'ai... mon bracelet s'est accroché à votre vêtement" balbutia-t-elle comme prise en faute.

Elle détacha alors le bijou et s'excusa de nouveau, offrant un café au jeune homme. Il accepta, le rouge aux joues, et Angélique put enfin voir quel était sa lecture, un sourire carnassier se dessina furtivement sur ses lèvres. Ils prirent tous deux leurs ouvrages, les payèrent une fois au comptoirs et discutèrent un peu, sans prendre vraiment le temps de regarder l'heure. Mais à peine sortit de la librairie, La métamorphomage transplana sans qu'il puisse donner son avis, l'emmenant directement dans un manoir reculé de tout. Elle le plaqua ensuite contre le mur le plus proche et empoigna sa nuque de la main droite, lui prenant sa baguette avec la gauche, le menaçant avec. Son sourire devint alors sadique alors qu'elle prononcer froidement :

"Obeis, ou meurt..." Et sur ces paroles, elle colla ses lèvres contre celles du sorcier*

Robert fut parcouru d'un frisson puis se retourna.

"Non mais dîtes.."

Au moment où il vu le visage angélique de la jeune fille, il s'arrêta net. Plus aucun son ne sortit de sa bouche. Elle avait l'air confuse.

"Excusez-moi... je... je suis vraiment désolé mais j'ai... mon bracelet s'est accroché à votre vêtement"

"Non....C'est rien....C'est pas grave...."

Robert fut alors pris d'une gêne sans pareille vis à vis de la demoiselle. Il l'observa alors en silence. Il contempla ses courbes moulées à travers son jean et sa camisole. Il s'arrêta sur sa poitrine avant de replonger son regard sur son ventre, ses jambes puis remonta jusqu'à son visage. Elle avait détaché le bijoux et regardait le jeune homme elle finit par l'inviter boire un café. Un bon surpris mais néanmoins pas mécontent, Robert accepta l'offre. Il se retourna et reposa le livre en espérant que ce dernier est échappé à la vigilance de la jeune femme. Puis il prit un autre bouquin "Plantes aphrodisiaques légales ou non" et se dirigea, accompagné de la demoiselle, vers le comptoir. Ils finirent par sortir de l'échoppe du libraire. Le chemin de travrese était toujours aussi mouvementé que lorsqu'il y était entré quelques minutes auparavant. La cohue faisait un bruit pas possible et il ne fit guère attention à la jeune fille qui lui agrippa le bras afin de transplaner. Il arriva dans un lieu sinistre et chaud à la fois. Les murs étaient quasi nus mis à part un sur lequel une grande tapisserie représentant une femme nue allongée sur un canapé avec une chatte couchée sur son ventre et un chien au pied du canapé était accrochée. Un feu dansait dans le foyer d'une cheminée et donnée une teinte orange aux murs normalement gris.
La jeune femme le plaqua à un mur. Le froid de la pierre nue sur sa peau lui donna des frissons. Elle prit alors la baguette de Robert le rendant plus vulnérable et sortit ces quelques mots :

"Obéis, ou meurt..."

Robert n'eut le temps de répondre que déjà les lèvres de la jeune fille se collait contre les sienne. Se laissant alors emporté dans un élan de satisfaction personnelle, il la laissa faire et passa ses main sous la camisole de la jeune damoiselle. Sa peau était douce. Les mains de Robert se baladaient en parcourant son dos. Il remonta ses mains jusqu'à son soutien-gorge et commença à le dégrafer....

» La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd)