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 La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd)

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Angelique Castle
Elève Gryffondor sixième année
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Angelique Castle


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MessageSujet: La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd)   La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd) Icon_minitimeMer 22 Fév - 15:34

Le seul ennemi de l'homme, c'est la femme, il aurait due l'apprendre avant de la défier...

Cassandre adorait l'hiver, le froid lui rappelait ses moments passé au salon de Little Hangleton, elle marchait d'un pas assuré dans l'allée des embrumes. Comme autrefois, elle portait sa robe médiévale d'un noir profond et un bustier en argent gravé de vipère aux yeux d'émeraude. Ses longs cheveux bleu étaient recouvert de son éternel voile noir, mais la neige s'engouffrait dans son col avec le vent. le froid était synonyme de pureté pour elle, car il était celui qu'il comblait son âme. La lune l'avait bizarrement inspirée la veille, et une idée folle avait germé en son esprit complexe. Le vent fouetta ses bras contre elle, collant sa longue cape noire contre ses membres et faisant valser sa chevelure azurienne dans ses yeux. Elle repoussa les mèches bleues d'un geste sec et pourtant délicat, puis continua son chemin vers le bar. L'allée était presque vide de monde, après tout, les mangemorts n'existaient plus, mais cela n'allait pas tarder à changer de nouveau. Ses pas résonnaient dans l'avenue sombre, la nuit était tombée il y à plus de trois heures sur l'Angleterre. Doucement, comme un chat furtif, elle poussa la porte cachée du Bar et s'engouffra dans l'antre sombre. Son idée ne plairait surement pas aux conservateurs, mais après tout, ils n'étaient même pas au courant qu'elle avait recréer l'unité des mangemorts appelés à présent Death-scinth, mais c'était l'une des nombreuses surprises qu'elle leur promettait dans la soirée.

"Bonsoir" siffla-t-elle taquine au patron du bar et à ceux qui cuvaient leur whisky pur feu.

Elle ne fit pas attention à leur soupir de terreur ni leur cri étouffés et se dirigea vers l'escalier miteux mais pratique au centre de la salle. Puis y grimpa lentement, comme une reine, sa cape trainant derrière elle comme un long drapé noir. Elle était belle, c'était indéniable, mais d'une beauté effrayante, car ses traits et tout en elle suinter la mort et la douleur. C'était une chose qui lui était propre, tout comme ce charme appartenait aussi à Tom Marvolo Riddle. Mais ce n'était pas pour rien que tous deux étaient amants autrefois, et bientôt, ils seraient de nouveau réunis, elle s'en faisait le serment, mais pour l'instant, mieux valait ne rien dire. Elle souffla doucement sur la bougie qui se tenait à l'entrée, celle-ci s'enflamma d'une lumière bleu et réchauffa l'air immédiatement comme un grand feu de cheminée. Il y avait une chose que la métamorphomage adorait par dessus tout, c'était cette sensation de puissance quand elle se présentait aux autres sorciers conservateurs. Tous sursautaient et tremblaient à son arrivée. Aujoud'hui, leur supérieur venait de changer, et c'était la première fois qu'elle le verrait : en espérant qu'il soit plus doué que l'autre, et aussi plus mignon. Car le précédent était mort de sa main, le pauvre avait dit un mot de travers et Angelique n'avait pas du tout apprécié la plaisanterie.

Elle tint la poignée sombre sans même retirer le sortilège de torture qui y avait été apposé, et ne ressentit que de légers fourmillement au bout des doigts.

Les conservateurs discutaient entre eux, leur nouveau maitre venait tout juste d'arriver, mais toujours pas l'ombre de celle qui avait tué le précédent. Cette Dame noire inspirait à la fois respect et crainte. La rumeur de sa relation avec le seigneur courrait même entre deux paroles, mais son aspect semblait bien trop jeune pour cela. Cette créature inspirait beaucoup de convoitise, notamment pour sa puissance incroyable mais aussi pour sa beauté. Car Angelique était énormément convoité, puissante, intelligente, et belle à en mourir, qui n'en voudrait pas? La porte s'ouvrit alors lentement, sans un bruit, personne n'avait entendu le sortilège de protection être défait, et tous se retournèrent vers le nouveau venu. Un silence de mort s'empara de la grande pièce, plus personne n'osait dire mot. C'était la mort qui venait d'entrer, un grand capuchon noir, voilée de toute part, un masque de crâne sur le visage et une fau à la main droite. Un rire sardonique féminin s'éleva dans la salle.

"j'ai toujours adorée ce genre d'apparition... pas trop peur chers conservateurs?" se moqua la Dame noire en recouvrant son voile transparant et en faisant disparaitre tous les accessoires de sa boutade d'un clignement d'yeux. "je sais, il est rare que j'emprunte la porte... mais c'était nécessaire pour voir vos visage déconfit et manger par toute la peur que je vous inspires..." sa voix était lente et presque lointaine, pourtant, elle était froide et promettait d'atroce souffrance à chaque intonation comme une malédiction éternelle.

Le silence pesant régner toujours, cependant, Cassandre sentait un regard froid pesait sur sa personne, celui du nouveau Maitre, elle lui fit face et prononça toujours de sa voix maléfique :

"alors, c'est toi le futur défunt?" elle sourit doucement, comme une enfant, après sa remarque.
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Julian Preyleurd
Homme politique, leader des conservateurs.
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MessageSujet: Re: La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd)   La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd) Icon_minitimeMer 7 Mar - 20:11

"La mort est un roman auquel nous ajoutons chaque jour une page"


La veille au soir :


La nuit tombé comme un mouchoir de poche. Un mouchoir noué de regrets. Julian avançait, seul, dans la pénombre du passage qu'était l'Allée des Embrumes. Des sorcières dépravées faisaient la navette entre le taudis qui leur servait de chambre et le trottoir où elles attendaient un futur client. Une s'approcha de lui, mettant un talon devant l'autre. Une dizaine de centimètres....N'importe quel novice se péterai la gueule avec un truc pareil au pied mais ces filles avaient l'habitude. Ces chaussures, c'étaient leur marque de fabrique. "Made in England". Ses yeux d'un vert émeraude ceinturés d'un mascara noir lançait des éclairs en sa direction. Elle se rapprocha encore, remontant sa robe à chaque pas faisant un peu plus apparaître à chaque fois ses bas tels des filets. La fille était bien en chair mais laissait quand même paraître un certain charme. Son rouge à lèvre rouge faisait ressortir ses pulpeuses lèvres. Son teint était blanc et ses cheveux roux. L'ensemble lui conférait un charme certain qui aurait charmé plus d'un homme, en manque d'amour ou en simple manque.

"Alors mon loulou.... On a la braguette qui le démange ? Laisse moi te faire un bisou magique...."

Au regard que lui lança Julian, elle comprit tout de suite le message et repartit d'où elle était venue sans demander son reste. Il avait des choses plus importantes à faire. Non pas que l'envie de se faire un petit plaisir lui manquait mais la réunion était pur demain et il fallait que tout soit prêt. La conférence devait se tenir dans une petite pièce à l'étage de la Bierreaunoir. L'endroit était dépourvu de fenêtre ce qui empêchait un quelconque espionnage et le nombre massif de sorciers présents dissuaderait plus d'un gêneur à venir perturber la cérémonie. Au cours de cette tenue, Julian exposerait ses projets. Toute personne à qui cela ne conviendrait pas se verrait infliger une punition digne de son nom. Il avait tout calculé. Bien qu'en avance, il se cacherait dans un coin du bar attendant que tous les invités soient arrivés. Une fois que tous ceux-ci seraient à l'étage, il entrerait en digne monarque, méprisant les quelques sous classes présents et traitant avec sympathie, comme de vieux amis, les personnes influentes de la soirée. Un haut gradé du ministère était attendue. A peine reconstruit, le monde de la magie avait déjà des taupes dans ses rangs. Une fois entré, il irait dans le fond de la salle, s'installant à sa table en invitant ses hôtes à faire de même. Puis il exposerait ses idées. Chaque personne qui ferait une remarque se verrait donner une réponde des plus aimable avant de subir un quart d'heure des plus désagréable à la suite de la réunion. On n'interrompt pas un roi ! Enfin, après que Julian leur ait proposé, les quelques privilégiés pourraient donner leur avis. Une fois la réunion finit, le gérant du bar leur monterait des rafraichissement. Chacun paierait sa part....Sauf Julian qui se ferait gracieusement invité par un quelconque abrutit qui serait venu s’immiscer dans ses rangs.
Tout serait parfait, dans les moindres détails.

Julian entra dans le bar. Le gérant lui indiqua que la salle du haut était ouverte, qu'il pouvait aller s'installer. Il monta l'escalier en colimaçon central et ouvrit la porte. Il alluma la lumière à l'aide de sa baguette. La pièce était assez spacieuse pour accueillir tous les convives. D'un coup de baguette, il fit virevolter les tas de poussières qui descendirent les escaliers pour aller sa propager dans le rayon inférieur. Il installa les tables en "U" avec la sienne en bout. Il serait seul. Personne à côté de lui. Un monarque vit seul. Une fois le décors installé, le spectacle n'avait plus qu'à commencer.

Le jour de la réunion :

La neige tombait dans le passage. les flocons blancs descendaient des cieux, inlassablement, donnant à Londres un manteau blanc doux et froid. On voyait la fumée sortir des cheminées des maisons. L'hiver s'installait doucement sur l'Angleterre. Habitués au froid, les londoniens ne s'inquiétaient pas. Ils savaient que cette époque ne durerait pas et que les bonjours reviendraient rapidement. La phase hivernale ne durait jamais plus de deux mois. Ensuite le printemps arrivé, emmenant avec lui quelques pluies intempestives puis l'été était sur le devant de la scène faisant apparaître un soleil réchauffant cœurs et âmes enfin, l'automne revenait enveloppant l'Angleterre dans la brume e mettant à nu les arbres des forêts. Ce cycle recommençait alors années après années.
En ce matin hivernal, Julian se dirigeait, d'un pas vif, vers le bar. La réunion était pour le soir. Il venait faire une dernière vérification avant d'aller manger avec le responsable des sports magiques indien. Il pénétra dans le bar. l'odeur habituelle de moisis lui entra dans les narines. Il monta dans la salle sans dire un mot. Tout était en ordre. Rien n'avait bougé depuis la veille. Il redescendit puis sortit. Il transplana de l'autre côté de Londres dans un restaurant très fréquenté. L'indien était déjà là. Ils entrèrent, le repas commença.
Quatre heures plus tard, ils ressortaient, un sourire sur chaque visage. Julian avait réussi : l'homme serrait à la réunion le soir.

Le soir était venue très rapidement. Julian s'était préparé, enfilé un costume blanc avec une cravate beige et des chaussures blanches. Il avait mis une cape de voyage en velours. Noire à l'extérieur et vert à l'intérieur. Il s'était installé dans un coin du bar et avait attendus. Tous....Ils étaient tous passés devant lui sans le reconnapitre sauf un à qui Julian avait fait un signe de main pour qu'il se taise. Une fois tous les protagonistes passés, Julain entra en scène. Il monta les escaliers et ouvrit la pore à la volée.

"je suis dessus Messieurs....Très déçu. Vingt sept! Vous êtes vingt sept et seul un m'a reconnu! Vous croyez être capable de mener la révolution sans reconnaitre vos ennemis au milieu d'une foule ?!"

Une multitude de murmures émanèrent du groupe compact que formaient les hommes.

"Silence ! Bien...."

Julian se dirigea vers sa place est s'installa. Il tendit les bras invitant ses hôtes à faire de même. Mais il n’eut pas le temps de commencer à exposer ses idées que la porte s'ouvrit. Tous se levèrent, Julian y comprit. La mort entra. En silence. Gracieuse. Le déguisement enlevé, une ravissant jeune femme fit son apparition. Les hommes tremblaient devant cette femme. Célèbre dans toute l'Angleterre, il valait mieux l'avoir pour ami or, Julian n'appréciait guère ses idéologies. La jeune femme le regarda et dit, calmement

"Alors, c'est toi le futur défunt?"

"Lady...Vous savez que cette réunion est privée et que, vu vos idées, vous n'avez rien à faire là! Messieurs...Si vous tremblez, vous pouvez sortir! Je ne veux pas de pétasses dans mes rangs!"

Au regard que se lancèrent les deux personnes le plus importantes de la pièce -Julian et Cassandre-, tous comprirent qu'un duel allait avoir lieu ici mais personne ne bougea.
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Angelique Castle
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MessageSujet: Re: La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd)   La Dame noire contre le jeune Roi (Julian Preyleurd) Icon_minitimeDim 18 Mar - 0:31

Sa réplique sembla glacer le sang de tous ceux qui étaient dans la pièce, comme si un vent glacial s'était échappé de ses lèvres pour venir les happer avec violence. C'était jouissif, être capable d'inspirer autant d'horreur et de respect en ne faisant quasiment rien et en étant à 2% de ses capacités. C'était réellement étrange et jouissif, mais elle ne s'en formalisa pas, tous ceux qu'elle rencontrait sous cette forme était semble-t-il horrifier, alors que sous Angelique, naissait une sorte de respect immense. La réaction de Julian ne se fit pas attendre, et il gronda sur ses pauvres acolytes. Un sourire séducteur se dessina sur les lèvres violette de la Dame noire. Ne savait-il pas que lorsqu'on invité pas la méchante fée, elle se ramenait d'elle même et jetait une malédiction sur toutes les personnes présentes? Étrangement, elle se disait que le pauvre sorcier devait vraiment avoir du mal avec ses hommes. Elle trouvait Julian réellement faible à coté de ceux qui formaient désormais son passé, cependant, il était beau. Même indéniablement beau, hors, il lui manquait certaines choses pour qu'il soit parfait. Il fallait avant tout que sa démarche soit lente et mesurée mais gracieuse. Que tout dans son allure transgresse les lois de la beauté froide et dangereuse. Ses yeux étaient gris clair, et même si c'était un bleu rare, il n'était pas extra-ordinaire. Ses cheveux noirs retombait sur son front sans vraiment d'attache particulière, son visage était cependant quelconque, et c'était là toute la différence : Même s'il était influent, charismatique et tout ce qui pouvait faire ses qualités, il n'était pas Tom Marvolo Riddle.

Non, il n'était pas lui, il n'avait pas cette démarche sensuelle et rapide où transgressé tous les parfums de la magie noire. Il n'avait pas ces yeux myosotis strié de chaine carmines et dont la simple lueur pouvait tuer quiconque aurait outrager ses pans. Son visage princier, presque royale, des traits fins, les sourcils marqués lui donnant un air sérieux et séducteur. Ses lèvres fines et rosées, propre au baiser le plus doux et le plus violent qui soit. Sa chevelure d'ébène courte et ordonnée, retombant gracieusement sur son front en de boucles délicates et contrastant merveilleusement sur son teint d'albâtre. C'était définitif, même si elle devait se donner à lui, jamais elle ne pourrait oublier son tendre, et elle savait qu'une fois ressuscité, elle le tuerait afin de laver ses péchés. Il n'aurait cependant aucune chance de lui faire aimer l'acte, car il n'était pas lui, et que jamais il ne pourrait même effleurer la possibilité d'y ressembler. Angelique secoua la tête, il fallait qu'elle reprenne ses esprits et ne cède pas à la nostalgie de devoir couché avec un autre que Tom, mais c'était justement pour le ramener. Si Julian Preyleurd était de son coté tout le long, elle pouvait exploité ses relations avec les autres sorciers conservateurs, et aussi profiter de sa position importante au ministère de la magie. Elle devait l'utiliser afin de mener à bien sa mission, et pour cela, elle devait se donner entièrement à lui, subir toutes les caresses qu'ils lui infligeraient après coup. Mais avant tout cela, avant même de s'imaginer dans les bras d'un homme qui la répugnait, elle devait d'abord le séduire, et pour cela, elle devait avant tout, le vaincre en duel : et quoi de mieux que le provoquer sur son propre terrain? C'était principalement pour cette raison qu'elle était venu cette nuit au Bar noir, elle se se serait pas déplacé pour une réunion aussi inutile que celle-ci, et encore moins pour aller dans un lieu aussi miteux que l'allée des embrumes. Elle soupira et reprit la parole, avec un air fier et une voix pleine d'orgueil :

"Alors, il semblerait que vos partisans me craignent plus qu'il ne vous craignent vous, serait-ce une preuve de votre faiblesse?
" Elle éclata ensuite d'une rire froid mais sensuel qui lui était propre.

S'approchant de la place où le sorcier fulminait, d'un pas lent, gracieux, et suintant la magie noire du sang, elle s'arrêta juste à coté de lui. Elle voulait impressionner les autres, mais surtout, elle voulait lui montrer qu'elle ne le craignait pas le moins du monde. Que le contraire serait même plus juste, et qu'elle était capable du pire, contrairement à lui qui était faible et trop rattachés à sa personne. Angelique voulait lui montrer que sa puissance ne valait rien et que ses convictions nécessitaient une aide bien plus importante que celles de ses bras cassés complètement stupide qui l'entouraient. Elle voulait, et devait, lui faire comprendre qu'il avait besoin d'elle pour monter au sommet de la puissance magique. Il le fallait, car elle avait besoin d'aide elle même pour mener à bien ses projets de résurrection et de conquête du monde aux cotés du ressuscité de ses rêves les plus fous. Elle allait se servir de Julian pour ramener Lord Voldemort à la vie et faire le lien du sang le plus puissant qui soit avec son adoré. Si quiconque avait été capable de transpercer ses barrières mentales, il aurait été surpris de voir une femme jouant du piano aux cotés d'un homme d'une beauté rare. Mais Angelique avait apprit l'occlumencie à quatre ans avec son oncle, Nathan Rosier, et personne n'avait été capable de s'infiltrer dans son esprit, personne, pas même Dumbledore ou les langues de plombs qui l'avaient interrogés à la fin de la guerre. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres et elle murmura à l'oreille du leader des conservateurs :

"Je doute qu'avec toute ta puissance mise à bloc, tu puisses m'effleurer ne serait-ce qu'un cheveux. Tu es bien trop faible pour que mon attention se porte sur ta personne"
Cette réplique cinglante résonna longtemps dans la pièce devenue silencieuse, et le sourire sardonique de la Dame noire semblait avoir refroidit la pièce d'une manière presque instantanée malgré la cheminée flamboyante et les torches accrochées à chacun des murs.

Angelique cessa de rire, la tension était palpable et elle savait qu'elle devrait se tenir sur ses gardes, elle ne devait pas invoqué le bouclier constant, sinon, elle se ferait facilement repéré et devraient alors expliquer le pourquoi elle était capable d'un tel phénomène. Son sourire s'agrandit tout de même. D'un geste gracieux, elle dénoua les attaches en argent de sa cape qu'elle fit disparaitre dans un claquement de doigt. Puis, fit de même avec le voile de dentelle noire qui recouvrait sa longue et belle chevelure, délivrant ainsi ses cheveux, d'un bleu électrique scintillant d'un éclat d'argent à la lumière des flammes. Ses grands yeux violets scintillèrent d'un éclat de folie, comparable à celui qui ornait les orbes du seigneur des ténèbres dans ses heures de gloire, qu'elle posa ensuite sur la personne de Julian avec un regard pleins de défis. Tous les regards convergèrent vers elle comme un seul homme, des regards emplies de frayeurs et de désirs apparent, et c'était compréhensible. Sous cette forme, Cassandre n'était pas juste belle à regarder, elle était désirable, exquise et extrêmement bien faite. Les serpents de ses corsages semblèrent s'animer, les emeraudes qui constituaient leurs yeux s'éclairèrent, et les deux reptiles grimpèrent le long de l'épais corset d'argent, et se rejoignirent en formant deux S superposés. La jeune femme ne s'en était pas rendu compte, elle avait prit l'habitude que le cadeau de Lord Voldemort s'active à chaque combat qu'elle allait entamer, même depuis la mort de celui-ci. Ce corsage renfermait dans l'argent quelques gouttes du sang de l'héritier de Salazar Serpentard, et les deux S étaient simplement les initiales apparaissant pour expliquer que la protection avait été enclenchées. Ce bustier était unique, et cadeau de l'un des plus puissants sorciers de tous les temps : Car il repoussaient tous les impardonnables avec une force incroyable et doublée la puissance du sortilège contre l'envoyeur. C'était l'une des rares capacités que possédaient Tom de son vivant, une facilité déconcertante à utiliser la magie rouge, il avait offert ce présent à la jeune femme peu après son engagement à ses cotés, et jamais elle ne l'avait délaissé lors d'un duel.

Elle quitta ensuite la pièce, s'assurant que tous la suivaient, et en particulier Julian Preyleurd à qui elle avait lancé le défi de la battre. Son sourire s'étira à nouveau, c'était une idée totalement saugrenue, car impossible à réaliser. Elle descendit l'escalier d'un mouvement toujours aussi rapide mais gracieux et leva sa baguette qu'elle utilisa en sonorus, prévenant tous ceux du bar qu'il y allait avoir un duel au cœur de la rue entre elle et un homme de haute convenance. Sa baguette, Elle y repensait encore, cela faisait juste douze ans qu'elle en utilisait une, bois de saule et plume d'Augurey. Son oncle lui avait enseigné la magie sans baguette très tôt, et par conséquent, elle était extrêmement puissante. Elle ouvrit la porte d'un geste sec et sortit, puis, elle se planta au milieu de l'allée des embrumes, son sourire n'était que plus effrayant, et elle ne ressentait même pas la morsure du froids sur son corps peu couvert. Ses lèvres déjà Violette irradiait légèrement de la brûme que provoquait son souffle chaud en rentrent en contact avec l'air ambiant. La lune qui était pleine luisait d'un éclat blafard, renvoyant une faible pensée pour Adam Storn à la Dame noire, illuminant la rue en se reflétant dans la blancheur de la neige qui recouvrait à présent les pavés de la rue miteuse. Il y allait avoir beaucoup de dégats, mais elle savait qu'elle gagnerait, elle ne pouvait perdre face à quelqu'un qui n'avait pas le tiers de sa puissance et qui était incapable de contenir ses émotions. Un pauvre enfant, voilà à qui Julian lui faisant penser, un pauvre enfant jaloux des bonnes notes de ses camarades. C'était plaisant de savoir qu'elle serait adulée de tous au bout de quelques minutes, elle en riait d'avance, et espérait tout de même pouvoir s'amuser de ce combat. Elle n'aimait pas que ses victimes restent là sans rien faire à attendre la mort, elle préférait qu'elle se débattent et hurlent jusqu'à-ce que leur cordes vocales cèdent, et elle allait humilié le leader des conservateurs de cette manière...

"Alors gamin, prêt pour manger la neige?"
Demanda-t-elle en le voyant arriver dans son costume blanc trois pièces, il était réellement ridicule avec cette tenue presque moldue.

Les murmures s'élevèrent dans toute la rue, et des torches furent allumées et placées tout autour d'eux dans le but d'éclairé la scène du duel. La tension était palpable, et la plupart des membres conservateurs chuchotaient entre eux en observant leurs deux représentant s'affronter du regard. Ils se saluèrent, gardant tout de même les convenances habituelles. Leur regards s'accrochèrent, et la promesse de mort qu'elle vit dans les yeux du jeune homme la fit rire intérieurement, il ne serait même pas capable de la toucher. Lorsque le décompte fut bon, ils se retournèrent, mais avant même qu'il n'ait fait un geste, elle lui envoya un informulé en plein poitrine, les étincelles violettes quittèrent sa baguette avec une rapidité incroyable, le faisant voltiger contre le mur sale d'une boutique de contre-façon de balais. Elle utiliser toujours le "Bushia tempest" en premier, c'était une tactique de son oncle pour surprendre son adversaire, et elle l'avait perpétuée en augmentant la puissance du sort...

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