Problèmes moldus et répercussions magiques par MR. Walpole

Dix huit heures....Déjà....Enfin....Aucun de ces deux mots ne correspondait à la sensation qu'éprouvait Robert en pensant que c'était déjà l'heure de sa toute première conférence. Comme l'écrivait Baudelaire, un poète français moldu : "Horloge! Dieu sinistre, effrayant, impassible".
Robert était déjà habillé. Chemise blanche, veste grise, pantalon gris, chaussures grises, cravate grise à rayures blanches, typique de l'homme d'affaire....Ou du professeur sérieux d'université. Il était dans les derrières de l'amphithéâtre de Poudlard. Il n'était pas revenu dans le vieux château depuis qu'il l'avait quitté après ses ASPICs mais il n'avait guère changé.L'apparition d'un amphi était toutefois une preuve que le nouveau ministre mettait l'éducation en avant à travers son mandat. Robert était heureux de revenir à Poudlard pour une occasion comme celle-ci. Sa première conférence...Première fois où il serait seul devant un public d'élèves....Mais aussi d'adultes ! Il avait relu son texte des dizaines de fois. Il le connaissait par cœur et pourtant, il stressait encore à l'idée de se tromper dans une phrase ou sortir une boulette dans un paragraphe.
Il regarda sa montre. Dix huit heure moins cinq. Le stress augmenta. Le rideau rouge cachait le reste de la salle mais, vu le brouhaha, il se doutait que si elle n'était pas pleine, elle n'était pas loin de l'être.

Il s’avança et monta sur la scène. Il posa ses feuilles sur le pupitre de conférencier dont c'était la première utilisation. C'était lui, Robert Walpole qui allait inaugurer l'amphithéâtre de l’École de Sorcellerie Poudlard. Quel privilège ! Il releva le micro, aligna ses feuilles et fit signe au mécanicien d'ouvrir le rideau. Et la magie se fit : le rideau s'ouvrit, le bruit dans la salle cessa, les lumières s'éteignirent et un projecteur fut braqué sur l'orateur. L'heure de gloire était là : Robert allait parler. Avant même d'avoir commencé, il transpirait à grosse goutte, le stress augmentant la chaleur que produisait le projecteur.
Il toussota puis parla.

"Bonsoir à tous. Je me présente, je suis Robert Walpole, professeur de botanique à l’École Supérieure de Magie. J'ai l'immense privilège d'inaugurer cet amphithéâtre tout neuf et je tâcherai de faire une conférence à la hauteur des espérances de Madame la Directrice."

Il fit un signe au mécanicien et derrière lui, le rideau blanc descendit et une fleur se dessina sur celui-ci. Sur celle-ci, on pouvait lire "Problèmes moldus et Conséquences magiques par R. Walpole.

"Nous autres, sorciers sommes cachés des moldus. Nous pensons ainsi nous protéger mais aussi et surtout les protéger. Cependant, nous avons remarqué que les sorciers pouvaient faire du mal aux moldus, nous en avons eu la preuve il ya une dizaine d’année avec celui qui est encore considéré comme le plus grand mage noir de tous les temps. Mais ce que nous ignorons, c’est que les molus sont un danger pour la communauté magique ! N’y voyait là aucun penchant conservateur ou raciste, je vous parle depuis mon point de vue de biologiste. En effet, les humains sont des pollueurs ! Et cette pollution détruit aussi bien leur environnement que le nôtre ! Ceci doit cesser ! Nous ne devons pas pâtir des problèmes moldus ! Le ministère n’a toujours pas de département
écologie mais il faudrait peut être qu’il y pense…. En attendant, notre environnement souffre ! Nos plantes ont mal ! Et avec elles, nous avons mal !

Le jeune homme fit un signe de tête au mécanicien qui changea la diapositive. Apparut alors une tentacula Vénéneuse.

"Tout le monde connait cette plante. Qui peut me dire à quoi sert-elle et où la trouve-t-on?"

La conférence était maintenant véritablement lancée. PLus rien ne pouvait déstabiliser Robert. Il maîtrisait son sujet, c'était un boss dans sa matière. Que pourrait*il lui arriver ? Seul l'avenir pourrait répondre à cette question...

Spoiler:

Le 21 Avril n'avait habituellement rien d'amusant, mais ce jour-là, si! La dame noire était euphorique, et ça se voyait. Toute la journée, un air attrayant avait envahie son esprit sans que quiconque le sache. Et son humeur avait fait grimper ses notes en tant qu'élève de Gryffondor, bien que quelques serpentards et tentaient de l'ennuyer, rien n'avait put troubler sa bonne émotion. Elle arriva enfin dans la cabane hurlante et transplana dans son manoir, ou elle fit quelques préparatifs avant de rejoindre à nouveau Poudlard. Aujourd'hui, plus précisément à 18 heures 43 minutes et deux secondes, elle allait humilier Robert Walpole en public en lui montrant simplement la vérité en face, et intérieurement, elle allait beaucoup en rire. Angélique eut un sourire enjôleur en se contemplant dans le miroir d’or qu’elle avait invoqué. Pour la soirée, elle avait pensée qu’une apparence stricte, aguicheuse, et en même temps maternelle serait la bienvenue. Aujourd’hui, elle jouerait le rôle d’une sorcière nomade expert-comptable dans le marchandage entre gobelin et moldu. Elle avait donc modifié son visage pour qu’il soit plus doux, moins gracieux, mais tout de même beau. Elle alla se doucher dans l'immense salle d'eau de sa demeure, et parfuma son bain d'huile de cannelle et de rose. Très exotique. Elle sortie ensuite du bain et rejoignit sa chambre, toujours enroulée dans une serviette verte et argent aux armoiries de Salazar serpentard. Elle embrassa la salle du regard et salua tendrement le portrait presque statique de Tom Marvolo Riddle, elle l'aimait tellement, et pourtant, il ne disait rien malgré tous ses efforts. Elle se planta devant le splendide miroir à nouveau et se concentra faiblement pour changer son apparence physique. son corps muta avec douceur et bientôt, Angelique Castle disparue du reflet.

Elle avait la peau légèrement mate et de longs cheveux noirs noués en un chignon sertie d’une fleur de lys rouge, une calla Lily. Ses yeux en amendes étaient désormais dorés et strié, comme les sorcières du désert. Elle portait à chaque poignet des écrins dorés, entrelacées par des lapis-lazulis et des rubis et au cou une belle tiare en or. Ajouté à cela la longue robe pourpre et les voiles rattachés à ses poignets du même coloris. Trois de ses hommes, eux aussi changer en gardien du désert, l’accompagnait. Elle était belle à damner un saint, et un serpent s’enroulait à sa cheville, un vrai, le bel Elddir, cadeau de Tom Riddle, car fils de Nagini. Aujourd’hui, elle prenait le nom de Lyera Al Rahman, la maitresse du marchandage qu’elle avait créé, et dont elle utilisait souvent l’identité pour faire des transactions. A ses oreilles se balançaient des créoles formant des reptiles se mordant la queue, comme en alchimie. Et elle se maquilla légèrement de vert sur les yeux ; son reflet lui renvoya l’image d’une femme de pouvoir, elle était belle, mais elle était belle d’une beauté brulante, comme la braise. Elle aimait énormément avoir cet effet sur les autres. Un rictus se dessina une fraction de seconde sur ses lèvres pulpeuse et elle entraina ses deux gardes du corps devant l’immense porte de l’amphithéâtre. Elle était en retard, c’était l’effet escompté, puisque tous se tournèrent vers elle comme un seul homme. Un regard froid leur fut renvoyé tandis qu’elle levée ses yeux dorés sur l’estrade et plonger son regard strié dans celui de l’orateur.

-C’est bien joli tout cela, les moldus sont des pollueurs, ils détruisent nos terres, nos plantes… Mais Mr Walpole, n’êtes-vous pas au courant que toutes nos réserves de nourritures, incluant les fruits, les légumes et la viande proviennent des exploitations moldus ? Savez-vous aussi que notre eau provient des conduits de ces mêmes moldus qui, gentiment, nous ont offerts la possibilité de vivre par leurs durs labeurs ? En effet, les moldus utilisent des produits nocifs pour notre belle planète, mais si les sorciers faisaient les mêmes travaux pour se nourrir, plutôt que d’exploités les autres, alors peut-être aurions-nous recours au mêmes ressources ? Elle se tut un instant, laissant au jeune homme le temps de saisir le sens de ses paroles, puis reprit de sa voix brulante : Je ne crois pas que nous nous soyons présentées, Je suis Lyera Al rahman, chef des entreprises qui relient notre monde à celui des moldus. Il est vrai que ces gens polluent notre environnement avec leur machines et leurs produits, mais avant de dire qu’ils sont un problème pour notre civilisation, je vous prierez de tenter par vous-même de vivre sans eux. Coupez les importations des produits moldus, coupez l’eau, l’économie, et regardez les choses en face, nous sommes totalement dépendant de ces pollueurs en force ! Alors ? que comptez-vous faire, Mr Walpole ?

Elle fit une pause, et s’approcha de l’estrade à pas lent, suivit de ses deux gardes du désert, dague et baguette en main. Tous les yeux étaient braqués sur elle, et elle sentait le stress de Robert remonter en force sur sa personne. Il ne pouvait répondre à cela, à moins qu’il ait réellement les capacités de faire changer les sorcier de virements, et alors, il amenait leur société à la famine et la pénurie. Toute la matinée, elle avait préparée son plan, et mit à exécution celui-ci l'heure d'avant. S'il disait que les sorciers étaient capable de vivre sans les moldus et leur pollution, elle couperait les vivre de tous, les voies moldues qui menaient à leur lieux sorciers seraient elles aussi fermées, et seuls, les sorciers devraient travailler tandis que les ministres moldus cesserait l'exploitation mondiale des ressources naturelles.

Ce jour là, Rose était dans son bureau. Elle corrigeait un tas de copies de premières années, elle s'étonnait de voir qu'il y avait une différence de niveau assez importantes entre certains élèves. Mais elle fut plutôt heureuse de voir que les meilleurs venaient de sa maison, Serdaigle. Elle regarda sa montre, elle sursauta en voyant qu'il était 18h05. Elle allait être en retard à la première conférence. C'était impensable pour la directrice de Serdaigle, ça ne lui était jamais arrivé auparavant. Elle rangea les copies, prit sa veste et son sac et se dépêcha de quitter la salle. Il fallait qu'elle se dépêche, elle était en talon et avait peur de tomber si elle courrait, elle marcha donc le plus vite possible. Elle descendit un escalier, traversa un couloir, jeta un coup d'oeil à sa montre, il était 18h10. Elle retraversa un couloir. Elle était enfin arriver, elle reprit son souffle puis se demanda comment entrer discrètement. Elle hésita avant d'ouvrir la porte. Quelques têtes se tournèrent pour la regarder, elle leurs fit signe de ne pas faire attention à elle. Elle parcourut la salle des yeux et alla s’asseoir à côté d'une jeune fille, elle devait être en cinquième ou sixième année.

"...une dizaine d’année avec celui qui est encore considéré comme le plus grand mage noir de tous les temps. Mais ce que nous ignorons, c’est que les molus sont un danger pour la communauté magique ! N’y voyait là aucun penchant conservateur ou raciste, je vous parle depuis mon point de vue de biologiste. En effet, les humains sont des pollueurs ! Et cette pollution détruit aussi bien leur environnement que le nôtre ! Ceci doit cesser ! Nous ne devons pas pâtir des problèmes moldus ! Le ministère n’a toujours pas de département
écologie mais il faudrait peut être qu’il y pense…. En attendant, notre environnement souffre ! Nos plantes ont mal ! Et avec elles, nous avons mal !"

Rose comprit vite qu'elle n'avait pas loupé beaucoup de choses, elle fut soulager. Elle observa l'homme qui parlait, ça ne pouvait être que ce Robert Walpole. Elle ne l'avait jamais vu en vrai, mais elle en avait entendu parler. Elle avait entendu qu'il était un professeur de botanique à l’École Supérieure de Magie et plutôt bien aimé de ses élèves. Il n'avait pas l'air très sévère mais pas trop gentil non plus, juste comme il faut. Elle regarda derrière lui et vit que l'image projetée venait de changer.

"Tout le monde connait cette plante. Qui peut me dire à quoi sert-elle et où la trouve-t-on?"

Rose appréciait sa manière de faire participer les gens pour ne pas que tout le monde s'ennuie trop. Rose jeta un coup d'oeil vers Mr. Londubat, lui même professeur de botanique mais à Poudlard, il avait l'air de plutôt apprécier. Rose parcouru la salle des yeux et elle se demanda qui allait être le premier élève à participer. Elle tourna ensuite la tête pour regarder Robert et se dit qu'il fallait vraiment qu'elle aille lui parler après la conférence.

Anniah était installée dans son bureau. Elle lisait la gazette du jour. De toute la journée, elle n'avait pas eu une minute à elle ; s'affairant entre les demandes de maîtrises, le projet de réforme de l'éducation, une future loi sur les jeunes et leur scolarité. Autant de sujets intéressants qui ne dépendait que de son aval préalable. Mais depuis une demie heure, le service Education du ministère de la magie était calme. Tous les employés étaient repartis et il ne restait qu'elle. Elle savourait ce moment de tranquillité sereine où rien ne pouvait la déranger. Rien ? Mais si ! Le souvenir qu'elle devait impérativement se rendre à Poudlard pour inaugurer le tout nouvel amphithéâtre dont elle avait commandé la construction et dont la première conférence se déroulait ce soir même à dix huit heures ! Or, il était déjà six heures moins le quart ! Elle reposa le journal sur son bureau, prit son manteau et sortit à la course pour rejoindre une cheminée de l'atrium. Celle de son bureau était en rupture de poudre de cheminette et elle n'avait toujours pas demandé un approvisionnement. Ses talons aiguilles l'empéchait d'aller très vite et elle trouve que la petite aiguille de sa montre tournait un peu vite....
Elle parvint finalement à rejoindre l'atrium à six heure moins dix. Elle s'installa dans la cheminée, prit une poignée de poudre de cheminette et clama bien fort "Poudlard". Et voilà qu'elle se retrouvait à Poudlard, sortant de la cheminée qui avait était installée dans le hall juste pour l'occasion. Comme elle s'y attendait, à sa sortie des dizaines de flash s’illuminèrent en même temps. Elle prit la pose comme elle savait si bien le faire et attendit que les photographes disparaissent pour laisser la place aux journalistes...
"Madame la secrétaire ! Madame ! Vous êtes donc Anniah Smith, secrétaire du ministre déléguée au service éducation, un petit mot sur la conférence de ce soir ?
_ Et bien ayant moi même commandé la construction de cet amphithéâtre, j'espère que cette première conférence va ravir le public ! Je pourrais sûrement vous en dire davantage une fois que j'aurais écouter ce cher monsieur Walpole débattre sur son sujet. Pour l'heure, je vais tâcher de me trouver une place. Messieurs, bonne soirée."

Sur ce, elle partit prendre un fauteuil dans l'amphi. Il était six heures moins cinq quand elle s'assit. Le temps de regarder si elle ne connaissait personne, il était déjà six heures. La cloche de la tour de l'horloge résonna et le noir dans la salle s'installa. Le rideau s'ouvrit et le jeune homme apparut. La conférence débuta. Le jeune homme avait l'air de bien maîtriser son sujet. Elle s'était promis de ne pas participer pour ne pas attirer l'attention sur elle mais la remarque d'une jeune femme la fit sortir de son état de tranquillité.

-C’est bien joli tout cela, les moldus sont des
pollueurs, ils détruisent nos terres, nos plantes… Mais Mr Walpole,
n’êtes-vous pas au courant que toutes nos réserves de nourritures,
incluant les fruits, les légumes et la viande proviennent des
exploitations moldus ? Savez-vous aussi que notre eau provient des
conduits de ces mêmes moldus qui, gentiment, nous ont offerts la
possibilité de vivre par leurs durs labeurs ? En effet, les moldus
utilisent des produits nocifs pour notre belle planète, mais si les
sorciers faisaient les mêmes travaux pour se nourrir, plutôt que
d’exploités les autres, alors peut-être aurions-nous recours au mêmes
ressources ?

_Mademoiselle, je représente le ministère de la magie ce soir et je trouve que ces accusations sont des calomnies fondés sur de purs mensonges ! Il est vrai qu'il fut un temps où le monde de la magie reposait sur les épaules des moldus mais ceci n'a plus lieu d'être ! Le ministère a arrêté ces liaisons avec le monde moldu depuis la grande guerre de peur que Lord Voldemort s'attaque également aux dépourvus de pouvoirs. Depuis lors, le monde sorcier repose sur ses propres ressources ! Même mieux, la tendance a était inversée puisque le premier ministre moldu nous sollicite régulièrement pour avoir recours a de la magie pour les prisonniers diplomatiques ou autres affaire dangereuses. Donc jeune fille, si vos réflexions ne reposent que sur des mensonges et si vous immiscez encore une fois le ministère dans vos réflexions, je vous demanderais de sortir de la salle !

Elle en était sûr, cette intervention allait faire la une des journaux magiques le lendemain mais elle ne pouvait laisser tremper le ministère dans une affaire pareille. On est Anniah Smith ou on ne l'est pas !